jeudi 22 octobre 2009

Roule ma poule

Il y a de ça maintenant un mois et trois semaines, sur un coup de tête, un vendredi soir, je me suis dit "et si tu te mettais au roller ?! après tout ça fait une plombe que tu veux essayer".10 minutes plus tard, sur gtalk, j'en touchais 2 mots à Psycho. 15 heures après (le lendemain donc) je chaussais mes Oxelos - en grand ignorant que j'étais.

J'ai très vite découvert que des rollers, contre toute attente... ça ROULE ! Et pas qu'en avant d'ailleurs à mon grand damne.

Mais ne brulons pas les étapes: Le premier pas donc, ben... réussir à en faire un justement et pour ça, se mettre en posture verticale et s'y tenir.
A ce moment là, j'ai noté deux choses.
- premièrement, si l'être humain est doté de pieds et non de roulettes c'est pour une bonne raison.
- deuxièmement, si l'être humain n'est pas naturellement doté de protection, c'est parce que considérant la première observation, sur ses pieds, il tien admirablement bien debout. Sur les roulettes en revanche, c'est une autre histoire.

Ce qui nous amène inévitablement à ceci :


Qu'à cela ne tienne, je ne me suis pas découragé et ai continué à mouliner des bras et à marcher en canard sur mon morceau de bitume... ou de pavés; sous le regard amusé de Psycho et Una - Ninia, présente pour l'occasion ayant déjà fort à faire avec se propres patins.

Ce qui m'a amené à deux nouveaux constats :
- Si nous avons des pieds et non des roues c'est aussi parce que les roues s'adaptent mal aux surfaces irrégulières
- Les pavés sont justement des surfaces pour le moins irrégulières.

Vous connaissez la suite :)

A ce stade, j'en étais donc à tenter de penser à mon équilibre, au fait de rouler vers l'AVANT, au terrain qui pouvait bien se présenter après le prochain mètre que je parcourrais.
J'étais loin d'avoir le temps de me douter que le lendemain matin, marcher aussi serai devenu un problème... >.<

Les leçons se sont depuis enchainée à un rythme plus ou moins soutenu et j'arrive enfin à "patiner".
Mes Oxelos se sont vus ressemant remplacés par des patins un poils meilleurs, mais trônes encore au milieu de ma chambre... mon coté sentimental ?

Orange récursive !

Jeudi 15 octobre, 16h00, un stagiaire pointe timidement le bout de son nez dans l'entrebâillement de la porte des locaux d'Orange. Des passants à gauches, des passants à droite... un ciel bleu au dessus de bordeaux.

Ça aurait pût faire un bon début pour une nouvelle, mais ce n'est que la fin de mon stage. Un journée très bizarre en fait : j'avais prévu l'habituel encas matinal, véritable rite de passage à la vie de servant de l'imprimante à vacancié émancipé, et préparé au débriefing et autre recommandations bienveillantes. Mais presque personne n'en a voulu; mon maitre de stage c'était brisé la hanche quelque jours auparavant et était donc absent, et mes autres supérieurs hiérarchiques croulaient sous le travail.

J'ai donc passé la journée à rêvasser devant mon écran (douce transition entre la glandouille au boulot et la glandouille chez soit) mais sans oublier les pauses règlementaire - les syndicats se sont tellement battu pour que ce serait leur faire insulte de ne pas s'accorder deux fois 30mn de pause café dans la journée !
Sans compter qu'il nous restait des cookies sur les bras (les même cookies qui n'ont pas été mangé par les employés d'orange).

A noter quand même que bien qu'heureux de mon départ, j'ai demandé à revenir travailler là bas. Non pas que je sois masochiste *hep vous, rangez moi ce fouet !*; mais mes projets d'avenir m'imposent certains revenus en fin de mois, et tout compte fait, l'ambiance chez le fournisseur téléphonique n'est pas mal du tout, enfin, pour les stagiaires.




J'ai ainsi obtenu le stage que je souhaitais. Ne vous inquiétez donc pas cher client, chez...